Le frigo, un pollueur discret dans nos maisons : les chiffres

Les avancées sanitaires avec le réfrigérateur

L’introduction généralisée des réfrigérateurs dans les ménages a été une avancée majeure en termes de santé publique.
Aux États-Unis, avant la démocratisation des réfrigérateurs dans les années 30, on attribue la moitié des décès d’origine alimentaire à la contamination bactérienne des aliments.
Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à moins de 5% et le frigo a été l’un des principaux facteurs qui a permis cette évolution.

Malgré les avancées sanitaires et technologiques, le frigo demeure l’un des postes les plus polluants dans un foyer. Voici quelques chiffres qui nous permettront de mieux comprendre pourquoi et qui nous aideront à mieux appréhender le problème et trouver les solutions adéquates.

Des chiffres inquiétants

1/ En moyenne un réfrigérateur aux États-Unis consomme environ 725 kWh par an. Ce qui représente tout de même 8% de la consommation en électricté d’un ménage par an.

2/ L’autre chiffre assez inquiétant est que : un réfrigérateur peut libérer jusqu’à 4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, soit l’équivalent de la quantité de CO2 émise par un véhicule automobile sur une distance de plus de 18 000 kilomètres.

3/ Pour avoir une idée à l’échelle d’un pays : selon une étude de 2015, les États-Unis ont environ 170 millions de réfrigérateurs en service, consommant une quantité d’électricité équivalente à la production de 25 centrales électriques à charbon par an.

4/ Les réfrigérateurs commerciaux, utilisés dans les restaurants, les supermarchés et les hôtels, peuvent consommer jusqu’à 17 000 kWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation d’énergie de 1,5 à 2 foyers domestiques

D’autres chiffres encourageants

1/Les réfrigérateurs modernes sont environ 75% plus économes en énergie que ceux des années 1970.

2/ Les réfrigérateurs modernes utilisent environ 40% moins de réfrigérant que les modèles des années 1990 soit environ 5,5 kg de substance type R-134a.

3/ Les réfrigérateurs ont une durée de vie moyenne d’environ 13 ans.

On constate que la technologie a permis de réduire de plus en plus la conssomation et l’impact écologique du réfrigérateur. C’est une tendance qui ne semble pas s’inverser car les concepteurs estiment qu’il est encore possible de réduire la consommation moyenne d’un réfrigérateur de 30% et travaillent dans cette optique.

Des chiffres pour mieux agir en conséquence

1/ Les réfrigérateurs avec une cote ENERGY STAR sont conçus pour être plus efficaces énergétiquement et consomment environ 10 à 15% moins d’électricité que les modèles non certifiés.

2/ Les réfrigérateurs peuvent être équipés de dispositifs d’économie d’énergie, comme des portes à fermeture automatique et des éclairages LED, pour réduire encore plus leur consommation d’énergie.

3/ Les réfrigérateurs sont des appareils électroménagers importants qui consomment de l’énergie, mais leur utilisation peut être optimisée en gardant la porte fermée autant que possible et en régulant la température intérieure en fonction de la quantité de nourriture stockée.

On peut ainsi constater des progrès significatifs ces dernières années pour réduire l’impact environnemental des réfrigérateurs. Des normes plus strictes en matière d’efficacité énergétique ont été mises en place, les gaz réfrigérants ont été améliorés et des alternatives plus durables sont en cours de développement. De plus, les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact environnemental de leurs choix et cherchent à acheter des réfrigérateurs plus durables et économes en énergie. Avec l’accent mis sur l’innovation et la durabilité, il est raisonnable de s’attendre à ce que les réfrigérateurs deviennent de plus en plus respectueux de l’environnement à l’avenir.

Leev Razakh

Leev Razakh

Leev Razakh est un expert en nutrition et en santé environnementale. Il a étudié la biologie et la chimie.
Il a très vite développé une passion pour l’hygiène et la sécurité alimentaire, ainsi que pour la protection de l’environnement.

Après avoir contribué plusieurs années à la rédaction de ces protocoles de nettoyage et d’hygiène pour une grande chaine de restauration.
Il a décidé de se concentrer sur la communication scientifique pour sensibiliser le grand public aux questions de santé et d’environnement.
Il a commencé à écrire des articles pour des revues scientifiques et grand public, en mettant l’accent sur l’hygiène, la conservation des aliments et l’écologie.

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